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Soutenance de thèse de Maeva BARRIERE
Publié le 11 septembre 2014 – Mis à jour le 2 octobre 2015
le 18 septembre 2014
56 rue du Taur
31000 TOULOUSE
à 14h00
Université du Temps Libre56 rue du Taur
31000 TOULOUSE
Manger l'art : art comestible et gastronomique esthétique
Membres du Jury :
Ancrer le goût comme liant plastique dans un processus artistique et gastronomique, c'est construire la liberté d'un langage surréaliste, transposant et faisant exister le gustatif comme émotif et motif graphique. Points, lignes, couleurs sont offerts au spectateur dans la jouissance esthétique d'une dégustation. Manger l'art invite à redéfinir l'essence de la gastronomie, une esthétique de goût dans le champ des arts plastiques. Il est proposé une entrée plastique pour saisir l'art culinaire et inversement une entrée gustative pour apprécier l'art. Des fonds noirs de Francisco de Zurbaràn, aux noirs torréfiés de Michel Bras, comment traduire la sacralisation du goût comme expérience sensible de l'ordre du plastique et de l'esthétique au sein d'une démarche artistique ?
Du concept de la pratique participative, l'espace-assiette devient espace architectural étant le moteur des projets plastico-gastronomiques, c'est à partir du corps de l'espace que les installations comestibles sont créées, afin que la gourmandise, concept imaginaire et impalpable se concrétise en oeuvre d'art totale. Chair d'une couleur intime, la gourmandise se révèle dans l'incorporation d'une offrance à partager.
- Isabelle Alzieu, maître de conférences, Université Toulouse - Jean Jaurès
- Sabine Forero-Mendoza, professeur, UNiversité de Pau Pays de l'Adour
- Itzhak Goldberg, professeur, Université Saint Etienne Jean Monnet
- Frédéric Guerrin, maître de conférences, Université Toulouse - Jean Jaurès
Ancrer le goût comme liant plastique dans un processus artistique et gastronomique, c'est construire la liberté d'un langage surréaliste, transposant et faisant exister le gustatif comme émotif et motif graphique. Points, lignes, couleurs sont offerts au spectateur dans la jouissance esthétique d'une dégustation. Manger l'art invite à redéfinir l'essence de la gastronomie, une esthétique de goût dans le champ des arts plastiques. Il est proposé une entrée plastique pour saisir l'art culinaire et inversement une entrée gustative pour apprécier l'art. Des fonds noirs de Francisco de Zurbaràn, aux noirs torréfiés de Michel Bras, comment traduire la sacralisation du goût comme expérience sensible de l'ordre du plastique et de l'esthétique au sein d'une démarche artistique ?
Du concept de la pratique participative, l'espace-assiette devient espace architectural étant le moteur des projets plastico-gastronomiques, c'est à partir du corps de l'espace que les installations comestibles sont créées, afin que la gourmandise, concept imaginaire et impalpable se concrétise en oeuvre d'art totale. Chair d'une couleur intime, la gourmandise se révèle dans l'incorporation d'une offrance à partager.