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Soutenance de thèse de Jérémie Couleau
Publié le 31 août 2015 – Mis à jour le 2 octobre 2015
le 12 septembre 2015
Salle Rodin
à 14h00
Conservatoire de Toulouse - 17 rue Larey - 31 300 ToulouseSalle Rodin
Contrapunctus : Les pratiques polyphoniques improvisées du plain-chant dans les sources théoriques et musicales de la Renaissance
Membres du Jury :
Résumé
Cette thèse s'inscrit dans une démarche de revalorisation des pratiques polyphoniques du plain-chant à la Renaissance, travail entrepris depuis quelques années par certains historiens de la musique. Dans une culture où l'arrivée de l'imprimerie bouleverse profondément les rapports de la société à l'écrit, l'improvisation sur le chant grégorien se distingue par son caractère éphémère et immatériel, générant l'admiration des musiciens et des théoriciens. Ces derniers font référence à cet usage et utilisent pour cela différentes dénominations comme « discantus », « cantus super librum », « contrapunto alla mente », « sortisatio » ou encore en français « chant sur le livre ». Ces appellations dénotent ainsi différentes manières de concevoir le contrepoint vocal. Les écrits de ces auteurs permettent de reconstituer une image sonore des polyphonies élaborées au moment de la performance. Les sources musicales de la Renaissance contiennent également un corpus important de compositions élaborées d’après les techniques développées par les contrapuntistes. Ces manuscrits et imprimés conduisent à nous questionner sur la notation des pratiques polyphoniques improvisées, sur sa destination ainsi que sur les styles développés dans ces pièces.
- Xavier Bisaro, professeur, Université Tours François Rabelais
- Anne Piéjus, directeur de recherche, CNRS Paris
- Philippe Canguilhem, professeur, Université Toulouse-Jean Jaurès
- Jean-Jacques Haymoz, professeur, Conservatoire supérieur de musique
Résumé
Cette thèse s'inscrit dans une démarche de revalorisation des pratiques polyphoniques du plain-chant à la Renaissance, travail entrepris depuis quelques années par certains historiens de la musique. Dans une culture où l'arrivée de l'imprimerie bouleverse profondément les rapports de la société à l'écrit, l'improvisation sur le chant grégorien se distingue par son caractère éphémère et immatériel, générant l'admiration des musiciens et des théoriciens. Ces derniers font référence à cet usage et utilisent pour cela différentes dénominations comme « discantus », « cantus super librum », « contrapunto alla mente », « sortisatio » ou encore en français « chant sur le livre ». Ces appellations dénotent ainsi différentes manières de concevoir le contrepoint vocal. Les écrits de ces auteurs permettent de reconstituer une image sonore des polyphonies élaborées au moment de la performance. Les sources musicales de la Renaissance contiennent également un corpus important de compositions élaborées d’après les techniques développées par les contrapuntistes. Ces manuscrits et imprimés conduisent à nous questionner sur la notation des pratiques polyphoniques improvisées, sur sa destination ainsi que sur les styles développés dans ces pièces.