L'écoute de l'oeuvre musicale : des représentations aux savoirs sur l'oeuvre

Publié le 31 janvier 2019 Mis à jour le 14 février 2019
le 22 février 2019
Vendredi 22 février 2019 de 8h45 à 17h00
 

Université Toulouse-Jean Jaurès
Bâtiment du Gai Savoir
Salle GA 031
 

Journée d'étude

La dernière enquête de l’IFPI (International Federation of the Phonographic Industry, 2018) met en évidence à quel point la consommation de musique « nous accompagne tout au long de nos journées ». Déjà en 2008, une des der-nières enquêtes en France montre comment « les facilités offertes par les équipements nomades et le caractère naturellement multitâche de l’ordinateur ont favorisé une certaine musicalisation de la vie quotidienne, permettant à une partie importante de la population jeune de vivre dans un bain musical plus ou moins permanent » (Donnat, 2009).
L’écoute de la musique enregistrée est non seulement la deuxième activité la plus pratiquée quotidiennement chez les 11-17 ans (Berthomier & Octobre, 2011) mais encore l’une des activités fondatrices de l’éducation musicale dans l’école généraliste, depuis plus d’un siècle. Que ce soit dans la vie sociale ou à l’école, cette pratique confronte l’auditeur, à ses goûts, à son analyse, à ses questionnements, à des formes de compréhension du monde sonore et musical ; c’est en tout cas le postulat sous-jacent dans les curricula de collège (MEN, 2008, 2015). L’activité d’écoute amène l’auditeur à écouter, argumenter, dé-battre. Si des travaux en psychologie de la musique, en sociologie et en didac-tique ont été et sont menés (Imberty 1979, 2001 ; Pineau, 1998 ; Tillmann & Pineau, 2001 ; Mialaret 2001; Terrien, 2006 ; Mili, 2011, 2014 ;
Maizières, 2014), peu abordent ce qui se joue dans le glissement, « l’aller-retour » entre pratiques sociales (écouter de la musique chez soi, dans la voiture) et pratiques d’écoute institutionnalisées à l’école. Le passage des représentations ou connais-sances primaires au sens de la psychologie cognitive, aux connaissances secon-daires mérite d’être mis en regard du processus de compréhension souhaité par l’école, ou, plus largement, des processus cognitifs et affectifs en jeux. Dans quelle mesure le glissement, par la verbalisation (le langage), des représentations aux connaissances explicites, quel que soit le milieu (privé des pratiques de loisirs ou institutionnel d’enseignement-apprentissage), quel que soit le statut de l’auditeur (fan, amateur, sujet- apprenant), représente un processus de compréhension de l’oeuvre?

Pour visualiser le programme de la journée, merci de cliquer ici.


Renseignements horaires et lieu :

Vendredi 22 février 2019
de 8h45 à 17h00
en salle GA 031 du bâtiment Le Gai Savoir, UT2J