Mémoire de la violence au Mexique depuis 1968 : entre la plume et la scène

Publié le 9 mai 2019 Mis à jour le 9 mai 2019
du 21 mai 2019 au 22 mai 2019
Mardi 21 mai 2019 à partir de 14h00
Mercredi 22 mai 2019 de 9h30 à 16h00

Université Toulouse-Jean Jaurès
Salles D29 et D 31 - Maison de la recherche
 

 

Journées d'étude

En lien avec la pièce franco-mexicaine Auxilio 68 (compagnies Théâtre 2 l’Acte / TeatroSinParedes) jouée le 21 mai à la Fabrique (UT2J), et dans la continuité du spectacle Para la libertad. México 68 (Omar Olvera Calderón) présentée cette année par la troupe universitaire Barracrónicas lors du festival Universcènes, cette journée d’études s’offre comme un espace d’échanges autour de la question de la représentation, au théâtre, dans le roman et la poésie, de la violence au Mexique depuis 1968.
Si 1968 est au Mexique, comme ailleurs, l’année de grands mouvements étudiants, elle reste surtout gravée dans les mémoires comme celle d’une terrible répression dont le point d’orgue sera le massacre de Tlatelolco le 2 octobre. Tu par les autorités mexicaines, le souvenir de cet événement s’exprime dans des espaces non officiels tels que l’art, qui se fait le lieu d’une résistance artistique, d’une mise en trouble de l’historiographie officielle, face
à une instrumentalisation de l’histoire par les pouvoirs politiques. Cette journée d’études questionnera des propositions artistiques en lien avec la représentation, la démythification ou encore la symbolisation du massacre de Tlatelolco, mais aussi d’événements plus récents tels que les féminicides de Ciudad Juárez ou la prise de contrôle politique des narcotrafiquants dans de nombreuses régions du Mexique.
Les différentes communications, ainsi que la table ronde en présence de l’équipe franco-mexicaine d’Auxilio 68, seront l’occasion de s’intéresser à la mise en fiction, en images, en mouvement, de la mémoire et de l’histoire, et de s’interroger, de façon plus générale, sur des formes artistiques qui renouvellent la représentation ou l’évocation du passé : fictions de la mémoire, du présent, nouveau roman historique, réflexion métahistorique sur la mise en écriture de l’histoire, esthétique intermédiale, etc.

Le programme de la journée est disponible.