Stéphanie FUSTER

Danseuse de flamenco, chorégraphe, interprète et pédagogue

Activités / CV

Stéphanie Fuster

Stéphanie Fuster est danseuse de flamenco, chorégraphe, interprète et pédagogue. Son travail s’attache à définir le geste flamenco, expressif, pulsionnel, rythmique, et à interroger ses résonances sur les plans identitaires et imaginaires.

D’abord élève d’Isabel Soler à Toulouse, elle part ensuite se former à Séville, berceau du flamenco, grâce à la bourse d’études supérieures chorégraphiques du Ministère de la Culture. Elle y approfondit sa pratique pendant huit ans, auprès des maîtres de cet art, dans les tablaos et les compagnies sévillanes.

Elle a dansé notamment pour Israel Galván (Bienal de Sevilla, Orange County Festival) et Juan Carlos Lérida, deux chorégraphes qui ont marqué durablement son parcours. De retour en France, elle fonde à Toulouse La Fábrica Flamenca, espace dédié à la formation et à la création flamenca, où elle a formé de nombreuses danseuses devenues professionnelles.
Elle chorégraphie El Divan du Tamarit de F.G Lorca en 2006. Aurélien Bory écrit pour elle en 2008 « Questcequetudeviens? », portrait dansé, nommé aux Olivier Awards, toujours représenté en France et à l’étranger (Barbican Londres, Teatro Central Sevilla, National Taichung theater, City Hall Hong Kong, Théâtre des Amandiers Nanterre, Théâtre Monfort Paris, Mercat de les Flors Barcelone, Théâtre Vidy Lausanne,...).

Leur étroite collaboration se poursuit avec « Corps Noir », performance qu’elle réalise pour la première fois en 2016 au Musée Picasso à Paris et dans les opéras « Le Château de Barbe Bleue » de Belá Bartók et « Parsifal » de Richard Wagner au Théâtre du Capitole à Toulouse. En parallèle, ses rencontres artistiques avec les musiciens José Sanchez, Alberto Garcia, Niño de Elche (Odisea, 2013 ; Andanzas, 2015), Elise Effremov et Gilles Colliard (Partita Flamenca, 2019) l’amènent à parcourir les rapports étroits de la danse et de la musique au sein du flamenco ou dans ses marges, entre silence et saturation. Elle participe régulièrement à des improvisations notamment pour le CHU de Toulouse, afin de tisser un langage là où les mots ont déserté les corps pour dire les mouvements de l’âme.

Sa réflexion sur le flamenco se nourrit aujourd’hui d’apports pluridisciplinaires (psychanalyse, droit, philosophie) qui lui permettent de poursuivre son entreprise de déconstruction/réappropriation de cet art, sous des angles nouveaux, comme celui de la norme, du rituel et du rapport au sacré.

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Mise à jour : septembre 2022