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Corps possibles et mondes parallèles. Que font l'anticipation et la science-fiction aux arts de la scène ?
Publié le 27 novembre 2018 – Mis à jour le 27 novembre 2018
du 30 novembre 2018 au 1 décembre 2018
Vendredi 30 novembre 2018 de 9h00 à 16h30
Samedi 1er décembre 2018 de 9h30 à 16h00
Samedi 1er décembre 2018 de 9h30 à 16h00
Université Toulouse - Jean Jaurès (campus Mirail)
Bâtiment Gai Savoir, salle GA 105 (30 novembre)
Bâtiment La Fabrique, salle FC 201(1er décembre)
Journées d'études et Workshop
Force est de constater que c’est au théâtre et par le théâtre que s’est fait connaître le récit science-fictionnel, par les adaptations, mais surtout par cette volonté des artistes, à l’orée du XXe siècle, d’inventer un nouveau corps et un
nouveau théâtre, qui ne regarderait plus vers le passé pour composer des personnages et des situations exemplaires, mais bien vers un futur dont on ne sait rien et dont on a tout à imaginer.
Sur fond d’emballement d’une post-modernité engagée dans une course technologique et sécuritaire, ce théâtre se constitue comme herméneutique du social et du politique, abordant les dérives scientifiques, les dilemmes éthiques,
l’aliénation au travail, l’exigence de perfection, la performance transhumaniste… Or, si ces fictions sont ouvertement pessimistes quant à l’avenir de l’humain, le théâtre science-fictionnel peut aussi être farcesque et hallucinatoire
ou adopter le comique de l’absurde dans Corps diplomatique d’Halory Goerger, produit par l’Amicale de production, où des artistes sont envoyés dans l’espace pour produire une oeuvre universelle dans un mouvement créatif continu, arpentant le champ de l’art à l’infini, dans un module spatial baptisé Jean Vilar.
Le recours du théâtre au genre science-fictionnel ne saurait donc se limiter aux thématiques science-fictionnelles, le théâtre affirmant alors une ambition de précéder et d’accompagner les grands changements de société. Conjuguer
le théâtre au futur vise à consacrer la scène en tant que laboratoire de nouveaux modes d’existence, en tant que lieu de tous les possibles.
Le programme de la journée est disponible.
nouveau théâtre, qui ne regarderait plus vers le passé pour composer des personnages et des situations exemplaires, mais bien vers un futur dont on ne sait rien et dont on a tout à imaginer.
Sur fond d’emballement d’une post-modernité engagée dans une course technologique et sécuritaire, ce théâtre se constitue comme herméneutique du social et du politique, abordant les dérives scientifiques, les dilemmes éthiques,
l’aliénation au travail, l’exigence de perfection, la performance transhumaniste… Or, si ces fictions sont ouvertement pessimistes quant à l’avenir de l’humain, le théâtre science-fictionnel peut aussi être farcesque et hallucinatoire
ou adopter le comique de l’absurde dans Corps diplomatique d’Halory Goerger, produit par l’Amicale de production, où des artistes sont envoyés dans l’espace pour produire une oeuvre universelle dans un mouvement créatif continu, arpentant le champ de l’art à l’infini, dans un module spatial baptisé Jean Vilar.
Le recours du théâtre au genre science-fictionnel ne saurait donc se limiter aux thématiques science-fictionnelles, le théâtre affirmant alors une ambition de précéder et d’accompagner les grands changements de société. Conjuguer
le théâtre au futur vise à consacrer la scène en tant que laboratoire de nouveaux modes d’existence, en tant que lieu de tous les possibles.
Le programme de la journée est disponible.