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Dessin en recherche
Publié le 28 octobre 2025 – Mis à jour le 28 octobre 2025
le 4 novembre 2025
de 12h45 à 13h45
Salle GH003 - bâtiment Olympe de Gouges - UT2J
et
en visio
Séminaire
Pour cette séance, nous allons accueillir l'artiste-chercheuse Anaïs Bloch.
#6 « De l'anthropologie en case : faire de la recherche en bande dessinée » - Anaïs Bloch
Résumé :
Les réflexions contemporaines sur les modes de production et de diffusion du savoir invitent les chercheur·euse·s à interroger les formes d’écriture de la recherche ainsi que les relations qu’ils et elles entretiennent avec le terrain, les participant·e·s et le lectorat. Depuis une quinzaine d’années, le dessin suscite un intérêt croissant au sein des sciences sociales. Pensé à la fois comme outil d’observation, méthode d’analyse et mode de restitution (Tondeur, 2018), il ouvre un espace de recherche où l’image et le récit dialoguent pour donner à voir autrement les pratiques, les situations et les relations d’enquête. Dans le cadre de ma thèse, qui porte sur une pédagogie de la panne à partir du réemploi d’objets numériques et électroniques obsolètes (smartphones, ordinateurs, consoles de jeux vidéo, etc.), j’explore le terrain par le dessin, et plus particulièrement par la bande dessinée. Il s’agit ainsi de mener des ethnographies dessinées : d’imaginer ce que pourrait être un état de l’art en images, de retranscrire les discussions et les entretiens sous forme de bulles, et d’analyser les données tout en les restituant dans cette forme graphique singulière. Au cours de la séance, je reviendrai sur l’émergence et l’évolution de l’usage de la bande dessinée dans ma propre trajectoire de recherche, avant de discuter des apports et des limites de cette méthode. L’examen de certaines planches me permettra d’ouvrir plus largement la réflexion sur les modes d’écriture sensibles et visuels de la recherche.
Bio :
Formée en design puis en anthropologie culturelle, Anaïs Bloch développe depuis 2016 une pratique entre recherche-création, dessin et bande dessinée. Depuis 2023, elle mène une thèse de doctorat sur une pédagogie de la panne à l’Université de Neuchâtel et à la HEP-Vaud, qu’elle rédige en partie en bande dessinée. Son travail a notamment été présenté au musée suisse du design et de la communication visuelle à Zurich, au Musée national suisse, et au Festival international de bande dessinée de Lausanne.
#6 « De l'anthropologie en case : faire de la recherche en bande dessinée » - Anaïs Bloch
Résumé :
Les réflexions contemporaines sur les modes de production et de diffusion du savoir invitent les chercheur·euse·s à interroger les formes d’écriture de la recherche ainsi que les relations qu’ils et elles entretiennent avec le terrain, les participant·e·s et le lectorat. Depuis une quinzaine d’années, le dessin suscite un intérêt croissant au sein des sciences sociales. Pensé à la fois comme outil d’observation, méthode d’analyse et mode de restitution (Tondeur, 2018), il ouvre un espace de recherche où l’image et le récit dialoguent pour donner à voir autrement les pratiques, les situations et les relations d’enquête. Dans le cadre de ma thèse, qui porte sur une pédagogie de la panne à partir du réemploi d’objets numériques et électroniques obsolètes (smartphones, ordinateurs, consoles de jeux vidéo, etc.), j’explore le terrain par le dessin, et plus particulièrement par la bande dessinée. Il s’agit ainsi de mener des ethnographies dessinées : d’imaginer ce que pourrait être un état de l’art en images, de retranscrire les discussions et les entretiens sous forme de bulles, et d’analyser les données tout en les restituant dans cette forme graphique singulière. Au cours de la séance, je reviendrai sur l’émergence et l’évolution de l’usage de la bande dessinée dans ma propre trajectoire de recherche, avant de discuter des apports et des limites de cette méthode. L’examen de certaines planches me permettra d’ouvrir plus largement la réflexion sur les modes d’écriture sensibles et visuels de la recherche.
Bio :
Formée en design puis en anthropologie culturelle, Anaïs Bloch développe depuis 2016 une pratique entre recherche-création, dessin et bande dessinée. Depuis 2023, elle mène une thèse de doctorat sur une pédagogie de la panne à l’Université de Neuchâtel et à la HEP-Vaud, qu’elle rédige en partie en bande dessinée. Son travail a notamment été présenté au musée suisse du design et de la communication visuelle à Zurich, au Musée national suisse, et au Festival international de bande dessinée de Lausanne.