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Horizons et enjeux politiques de la science-fiction
Publié le 17 mai 2024 – Mis à jour le 17 mai 2024
le 31 mai 2024
à partir de 9h00
Salle F315 - Maison de la recherche
Université Toulouse Jean Jaurès
Journée d'étude
Dans ses différentes déclinaisons, la science-fiction invite à repenser certaines réalités présentes et passées et, avec la prise de distance qu’elle met en jeu, elle permet de percevoir autrement le monde et son fonctionnement, comme on peut le voir chez divers interprètes de ce territoire de l’imaginaire. Dans les représentations proposées par les œuvres de fiction spéculative, les sociétés sont construites sur des allégories de craintes et d’espoirs propres à leur époque de production. De nombreuses œuvres contribuent ainsi à capter les mutations sociales exprimées, avec leurs implications et leurs conséquences.
Le XXe siècle a produit des œuvres de science-fiction marquées essentiellement par les idéologies, les menaces liées aux technologies, les dérives des religions, les racismes, les luttes d’émancipation des minorités, la pollution, et autres problèmes spécifiques au « progrès » dans les sociétés. Durant les vingt premières années du XXIe siècle, les préoccupations se sont exacerbées et se révèlent les écocides, les crises climatiques et démographiques, l’épuisement des ressources et les dérives des potentiels scientifique et technique (transhumanisme, «intelligence artificielle»...).
Cette journée d’études s’est donnée pour perspective de mettre en lumière le «potentiel heuristique» à l’œuvre dans quelques-unes de ces œuvres, d’y déterminer les «dispositifs de problématisation», et de rendre productives du point de vue de la théorie politique «les idées avancées sous forme fictionnelle» (Yannick Rumpala).
La thématique «science-fiction et horizons politiques» permet d’explorer quelques-unes des allégories de craintes et d’espoirs propres à leur époque de production, que les œuvres de SF (romans, récits, films, séries TV) ont mises en scène selon les différentes aires linguistiques et les poétiques individuelles.
Cette journée d’études est intégrée au séminaire «Fictions de mondes possibles» en cours qui se déroule depuis 3 ans et dont sont déjà issues deux publications d’essais (dans les revues ReSFuturae en 2019 et Textes et Contextes en 2022).
Programme de la journée disponible en téléchargement.
Le XXe siècle a produit des œuvres de science-fiction marquées essentiellement par les idéologies, les menaces liées aux technologies, les dérives des religions, les racismes, les luttes d’émancipation des minorités, la pollution, et autres problèmes spécifiques au « progrès » dans les sociétés. Durant les vingt premières années du XXIe siècle, les préoccupations se sont exacerbées et se révèlent les écocides, les crises climatiques et démographiques, l’épuisement des ressources et les dérives des potentiels scientifique et technique (transhumanisme, «intelligence artificielle»...).
Cette journée d’études s’est donnée pour perspective de mettre en lumière le «potentiel heuristique» à l’œuvre dans quelques-unes de ces œuvres, d’y déterminer les «dispositifs de problématisation», et de rendre productives du point de vue de la théorie politique «les idées avancées sous forme fictionnelle» (Yannick Rumpala).
La thématique «science-fiction et horizons politiques» permet d’explorer quelques-unes des allégories de craintes et d’espoirs propres à leur époque de production, que les œuvres de SF (romans, récits, films, séries TV) ont mises en scène selon les différentes aires linguistiques et les poétiques individuelles.
Cette journée d’études est intégrée au séminaire «Fictions de mondes possibles» en cours qui se déroule depuis 3 ans et dont sont déjà issues deux publications d’essais (dans les revues ReSFuturae en 2019 et Textes et Contextes en 2022).
Programme de la journée disponible en téléchargement.