• Recherche,

Le roman de mœurs - Un genre roturier

Publié le 26 février 2016 Mis à jour le 8 octobre 2019
du 30 mars 2016 au 1 avril 2016

Université Toulouse Jean Jaurès - Maison de la Recherche
Amphi F 417 (4e étage)

 

Colloque international LLA-CREATIS

L’expression « roman de mœurs » apparaît en France dans les années 1820, d’abord dans un compte rendu de Monsieur le Préfet d’Étienne-Léon de Lamothe-Langon puis comme sous-titre de romans proches de la « littérature panoramique ». Populaire ou prépopulaire à ses débuts, le roman de mœurs fait vraiment figure de « genre roturier » (l’expression est de Baudelaire) où le Paris post-révolutionnaire aime à se contempler. Au décryptage de la société et de ses comportements viennent se joindre, bien souvent, des intrigues au romanesque échevelé. Nous sommes loin alors des grands romans du XIXe siècle, ceux de Balzac, de Stendhal ou de Flaubert. Et pourtant, c’est de ce roman que Balzac fait, d’après Baudelaire, « une chose admirable », et c’est cette expression même de « roman de mœurs » qui est revendiquée par les auteurs de la période réaliste et naturaliste. Le genre roturier serait-il ainsi devenu fréquentable sous l’influence de certains écrivains, jusqu’à se confondre avec ce que nous appelons aujourd’hui le « roman traditionnel » ?


Pour télécharger le programme, cliquez ici