Représentations du corps dans l’art d’«agit-prop» : révolution et idéologie au théâtre et au cinéma

Publié le 13 janvier 2020 Mis à jour le 21 janvier 2020
le 6 février 2020
de 9h00 à 17h00

Université Toulouse-Jean Jaurès
Maison de la Recherche - Salle E412
 

Journée d'étude

Cette journée d’étude souhaite faire un état des lieux des activités artistiques associées à « l’agit-prop », notion employée dans différents contextes historiques, politiques et artistiques, considérée plutôt négativement dans l’histoire, dans la mesure où elle incarne la soumission de l’art à la propagande et à l’idéologie. « L’agit-prop », né après la révolution bolchévique de 1917, est un terme issu du russe agitatsia-propaganda, qui renvoie d’abord à la mission de communication politique du Département d’agitation et de propagande créé en 1920 par le nouveau régime. Pendant la guerre civile russe, l’art d’agit-prop se déploie principalement sous la forme de performances théâtrales (journaux parlés, procès fictifs, pièces d’agitation). S’organise alors en URSS tout un réseau de théâtres d’agit-prop plus ou moins institutionnels, qui essaiment d’abord en Allemagne et dans certains pays d’Europe de l’Est dans les années 1920, puis influencent de nombreux groupes de théâtre européens, qu’il s’agit de théâtre ouvrier en France ou du théâtre de propagande pendant la guerre civile en Espagne ; l’agit-prop se déploie également dans le domaine plastique (affiches, tracts, décors des « trains d’agitation ») et cinématographique.


Le programme complet de la journée est disponible ICI.