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Soutenance de thèse de Cécile Couteaux
Publié le 9 novembre 2022 – Mis à jour le 9 novembre 2022
le 18 novembre 2022
Salle de thèses
(Bâtiment Chênes 2, 33 Boulevard du Port, 95011 Cergy-Pontoise cedex).
A partir de 14h00
Université de Cergy -PontoiseSalle de thèses
(Bâtiment Chênes 2, 33 Boulevard du Port, 95011 Cergy-Pontoise cedex).
L'enseignement des humanités dans le cours de français au XXIe siècle : place, enjeux, modalités
Les travaux sont dirigés par Sylvianne Ahr et Marie-Laure Elalouf.
Membres du jury :
Membres du jury :
- Sylviane Ahr, professeure émérite - Université Toulouse II Jean Jaurès
- Nathalie Denizot, professeure des universités - Sorbonne Université
- Marie-Laure Elalouf, professeure émérite - CY Cergy Paris Université
- Pierre-Louis Fort, professeur des universités - CY Cergy Paris Université
- François Le Goff, professeur des universités - Université Toulouse II Jean Jaurès
- Pierre Moinard, Maître de conférences - Université de Poitiers
Résumé des travaux :
La notion d’humanités connait un retour dans les questions touchant à l’enseignement depuis la fin des années 2000. Les référents du terme s’avèrent nombreux et fluctuants d’un texte officiel à l’autre et d’un niveau institutionnel et éducatif à l’autre. Notre hypothèse de recherche est que ce flou conceptuel traduit des tensions entre diverses conceptions de l’enseignement et diverses hiérarchisations de ses finalités, auxquelles un travail de redéfinition diachronique et synchronique des humanités, à l’aune des problématiques disciplinaires, peut apporter des solutions d’articulation.
L’approche diachronique propose une synthèse de l’évolution des humanités et de l’humanisme en lien avec les conceptions de la lecture et de la place des savoirs lettrés dans la société, et avec les formes de l’enseignement en France, de la Renaissance au XXe siècle. L’approche synchronique comporte deux grands volets. Elle interroge, du point de vue de l’enseignement du français, les significations et les enjeux de l’inscription de la notion dans les textes officiels et l’organisation de l’enseignement secondaire depuis le socle commun de 2006 et dans les enseignements universitaires aujourd’hui. Elle questionne également plus spécifiquement les implications épistémologiques de l’apparition de la notion d’humanités numériques à la même période. Ces analyses conduisent à proposer une forme de conceptualisation d’humanités renouvelées par la didactisation de la lecture des textes littéraires visant à l’apprentissage de l’interprétation actualisante et de l’évaluation axiologique. Cette conceptualisation est ensuite confrontée à des observations de terrain pour repérer les points de convergence et d’éventuels besoins de formation à partir de discours enseignants, de pratiques de classe et d’analyses de manuels et d’éditions scolaires. Enfin, des démarches d’enseignement des humanités au sein du cours de français sont analysées, à travers trois expérimentations au collège, articulant notamment questions analogiques, débats interprétatifs, approche colingue et blog de lecture.
La notion d’humanités connait un retour dans les questions touchant à l’enseignement depuis la fin des années 2000. Les référents du terme s’avèrent nombreux et fluctuants d’un texte officiel à l’autre et d’un niveau institutionnel et éducatif à l’autre. Notre hypothèse de recherche est que ce flou conceptuel traduit des tensions entre diverses conceptions de l’enseignement et diverses hiérarchisations de ses finalités, auxquelles un travail de redéfinition diachronique et synchronique des humanités, à l’aune des problématiques disciplinaires, peut apporter des solutions d’articulation.
L’approche diachronique propose une synthèse de l’évolution des humanités et de l’humanisme en lien avec les conceptions de la lecture et de la place des savoirs lettrés dans la société, et avec les formes de l’enseignement en France, de la Renaissance au XXe siècle. L’approche synchronique comporte deux grands volets. Elle interroge, du point de vue de l’enseignement du français, les significations et les enjeux de l’inscription de la notion dans les textes officiels et l’organisation de l’enseignement secondaire depuis le socle commun de 2006 et dans les enseignements universitaires aujourd’hui. Elle questionne également plus spécifiquement les implications épistémologiques de l’apparition de la notion d’humanités numériques à la même période. Ces analyses conduisent à proposer une forme de conceptualisation d’humanités renouvelées par la didactisation de la lecture des textes littéraires visant à l’apprentissage de l’interprétation actualisante et de l’évaluation axiologique. Cette conceptualisation est ensuite confrontée à des observations de terrain pour repérer les points de convergence et d’éventuels besoins de formation à partir de discours enseignants, de pratiques de classe et d’analyses de manuels et d’éditions scolaires. Enfin, des démarches d’enseignement des humanités au sein du cours de français sont analysées, à travers trois expérimentations au collège, articulant notamment questions analogiques, débats interprétatifs, approche colingue et blog de lecture.