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Soutenance de thèse de Jean-Christophe Esnault
Publié le 2 juillet 2025 – Mis à jour le 2 juillet 2025
le 3 juillet 2025
Université Toulouse Jean Jaurès
à 9h30
Maison de la Recherche - Salle D29Université Toulouse Jean Jaurès
Organisation et financement des concerts dispensés par les musiciens et formations allemands en France sous l’Occupation 1940-1944
Membres du Jury :
Résumé :
La victoire allemande en France, l’Armistice et l’Occupation qui s’installe créent l’occasion pour les vainqueurs de montrer la supériorité de la culture allemande sur la française ; la musique savante et les grands musiciens de langue allemande vont être l’un des outils de cette démonstration. De plus, la bonne réceptivité des premiers concerts ouverts au public parisien en décembre 1940 encourage l’occupant à la mise en place, dans le cadre d’une propagande culturelle, de nombreuses manifestations musicales à Paris et en province. Dans le contexte de ce travail, se poseront deux questions essentielles. Nous nous demanderons tout d’abord comment s’organisent ces manifestations, qui décide de faire venir les musiciens en France, de leur rémunération, des frais de voyages, quels sont les différents organismes organisateurs de ces manifestations et qui prend en charge le financement. Puis nous nous interrogerons sur la rentabilité des concerts. Quelle est-elle : financière, politique ? Se pose ici la question de ce que l’occupant cherchait à atteindre. Car, outre ce besoin d’affirmer la suprématie de la musique allemande, les efforts déployés par le Reich, sous couvert de divertissement, ont-ils été suffisant pour séduire le peuple français, l’asservir pour mieux l’entrainer sur la voie de la Collaboration ?
- M. Yannick SIMON, Université Toulouse - Jean Jaurès, Directeur de thèse
- M. Stefan KEYM, Universität Leipzig, Rapporteur
- Mme Nathalie LE BOUËDEC, Université de Bourgogne Europe, Rapporteure
- M. Jacques CANTIER, Université Toulouse - Jean Jaurès, Examinateur
- M. Fritz TAUBERT, Université de Bourgogne Europe, Examinateur
- Mme Cécile QUESNEY, Université de Lorraine, Examinatrice
Résumé :
La victoire allemande en France, l’Armistice et l’Occupation qui s’installe créent l’occasion pour les vainqueurs de montrer la supériorité de la culture allemande sur la française ; la musique savante et les grands musiciens de langue allemande vont être l’un des outils de cette démonstration. De plus, la bonne réceptivité des premiers concerts ouverts au public parisien en décembre 1940 encourage l’occupant à la mise en place, dans le cadre d’une propagande culturelle, de nombreuses manifestations musicales à Paris et en province. Dans le contexte de ce travail, se poseront deux questions essentielles. Nous nous demanderons tout d’abord comment s’organisent ces manifestations, qui décide de faire venir les musiciens en France, de leur rémunération, des frais de voyages, quels sont les différents organismes organisateurs de ces manifestations et qui prend en charge le financement. Puis nous nous interrogerons sur la rentabilité des concerts. Quelle est-elle : financière, politique ? Se pose ici la question de ce que l’occupant cherchait à atteindre. Car, outre ce besoin d’affirmer la suprématie de la musique allemande, les efforts déployés par le Reich, sous couvert de divertissement, ont-ils été suffisant pour séduire le peuple français, l’asservir pour mieux l’entrainer sur la voie de la Collaboration ?