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Soutenance de thèse de Marion Le Torrivellec
Publié le 14 octobre 2020 – Mis à jour le 18 décembre 2020
le 6 janvier 2021
14h00, visioconférence
A cheval, tout contre lui, fusion et plasticité de la relation à l'animal
Membres du jury :
- Pierre Baumann, professeur, Université Bordeaux Montaigne
- Anne Creissels, maîtresse de conférences, Université de Lille
- Michel Guerin, professeur émérite, Université d'Aix-Marseille
- Delphine Gigoux-Martin, artiste plasticienne, enseignante ENSA de Limoges
Résumé :
Cette thèse en arts plastiques explore la relation à l’animal, et plus spécifiquement au cheval, au cœur d’une pratique artistique de la sculpture et de l’équitation. De la même façon que Pygmalion donne forme à Galatée, nous appréhendons le geste artistique au même titre que la domestication et le dressage, en tant que technique nous permettant de mettre en forme une matière brute, de façonner notre compagnon idéal, et d’ainsi donner corps à nos fantasmes. Dans une veine autofictionnelle, nous proposons une refonte de notre identité en suggérant d’envisager l’équitation comme stratégie nous faisant accéder à un corps plus puissant, plus rapide, plus libre, dont le fonctionnement serait redimensionné. La figure du cavalier apparaît comme porteuse de l’héritage antique d’une iconographie du pouvoir où le fantasme de l’autoreprésentation semble avoir pris corps. L’acte démiurge de la création, tout comme l’alliance avec l’animal dans la chevauchée, tisse la trame de nos propres fictions, semblant nous libérer des formes préexistantes pour un devenir-autre. Ces questions identitaires nous amènent à étudier les stratégies et pratiques hybridantes ou mimétiques des artistes contemporains qui visent à se faire animal et ainsi, remettent en question les frontières spécistes.
Selon une méthodologie personnelle, propre à la recherche-création, nous alimentons ces questionnements par notre pratique artistique qui apparaît comme autant de propositions pour donner à voir notre couple et exprimer notre alliance. Nous situons nos travaux dans la veine de nos prédécesseurs et contemporains, dans une actualité où la scène artistique convoque l’animal comme une figure rédemptrice visant à redéfinir les contours de notre humanité, plus coupable que jamais à notre époque de l’anthropocène.
Mots clés :
Alliance – altérité – art – autofiction – cheval – devenir-animal – équitation – fusion – humanité/animalité – raison/passion – relation à l’animal – relique – sculpture.
Vidéo de l'exposition des travaux de recherche de Marion Le Torrivellec
Cette thèse en arts plastiques explore la relation à l’animal, et plus spécifiquement au cheval, au cœur d’une pratique artistique de la sculpture et de l’équitation. De la même façon que Pygmalion donne forme à Galatée, nous appréhendons le geste artistique au même titre que la domestication et le dressage, en tant que technique nous permettant de mettre en forme une matière brute, de façonner notre compagnon idéal, et d’ainsi donner corps à nos fantasmes. Dans une veine autofictionnelle, nous proposons une refonte de notre identité en suggérant d’envisager l’équitation comme stratégie nous faisant accéder à un corps plus puissant, plus rapide, plus libre, dont le fonctionnement serait redimensionné. La figure du cavalier apparaît comme porteuse de l’héritage antique d’une iconographie du pouvoir où le fantasme de l’autoreprésentation semble avoir pris corps. L’acte démiurge de la création, tout comme l’alliance avec l’animal dans la chevauchée, tisse la trame de nos propres fictions, semblant nous libérer des formes préexistantes pour un devenir-autre. Ces questions identitaires nous amènent à étudier les stratégies et pratiques hybridantes ou mimétiques des artistes contemporains qui visent à se faire animal et ainsi, remettent en question les frontières spécistes.
Selon une méthodologie personnelle, propre à la recherche-création, nous alimentons ces questionnements par notre pratique artistique qui apparaît comme autant de propositions pour donner à voir notre couple et exprimer notre alliance. Nous situons nos travaux dans la veine de nos prédécesseurs et contemporains, dans une actualité où la scène artistique convoque l’animal comme une figure rédemptrice visant à redéfinir les contours de notre humanité, plus coupable que jamais à notre époque de l’anthropocène.
Mots clés :
Alliance – altérité – art – autofiction – cheval – devenir-animal – équitation – fusion – humanité/animalité – raison/passion – relation à l’animal – relique – sculpture.
Vidéo de l'exposition des travaux de recherche de Marion Le Torrivellec