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Soutenance de thèse de Sarah Conil
Publié le 12 novembre 2021 – Mis à jour le 12 novembre 2021
le 6 décembre 2021
Université Toulouse Jean Jaurès
A partir de 14h00
Bâtiment Gai Savoir - Salle GA 135Université Toulouse Jean Jaurès
Le modèle du peintre: représentation du corps et création artistique dans la littérature française et anglo-saxonne du dix-neuvième siècle
Membres du jury :
- Stéphanie Champeau, Maîtresse de conférences, Université de Rouen
- Pierre-Jean Dufief, Professeur émérite, Université Paris-Nanterre
- Guy Larroux, Professeur, Université Toulouse-Jean Jaurès
- Christophe Imbert, Professeur, Université Toulouse-Jean Jaurès (Directeur de thèse)
- Fiona Mcintosh-Varjabedian, Professeure, Université de Lille
Résumé :
Cette thèse s’intéresse au personnage du modèle dans la littérature française et anglophone du XIXe siècle, et plus particulièrement à son existence dans le genre de la fiction de l’artiste. Le modèle se présente comme un prolongement de l’inspiration et s’inscrit dans la ligne directe de la Muse, ce qui assoit de fait le lien fort qu’il partage avec la création et donc avec la peinture.
Ce personnage occupe le centre du roman aux côtés du peintre. À travers l’analyse du Chef-d’oeuvre inconnu d’Honoré de Balzac, de Manette Salomon de Jules et Edmond de Goncourt, de L’Œuvre d’Émile Zola, de The Tragic Muse d’Henry James, de Trilby de George du Maurier et des nouvelles d’Henry James, nous étudions la construction du personnage du modèle dans la littérature.
Ce travail prend appui sur des ouvrages qui s’intéressent aux conditions de vie des modèles de l’époque pour rendre plus visibles les réalités sociologiques de leur existence et pour dégager toute la structure de l’élaboration du personnage. Ce dernier entre dans ce siècle pourvu d’un imaginaire légendaire fort qui irrigue les textes tant dans la forme du récit que dans la structuration des personnages.
Au fil des œuvres et des courants, il se décline diversement, reflétant directement la sensibilité artistique non seulement de l’auteur qui le crée que du peintre qu’il côtoie. Modèle occasionnel, professionnel, maîtresse, épouse, ami.e…. Une véritable typologie du modèle se déploie, tirant les liens entre les textes, attestant d’une filiation vivace. Les schémas se répètent, mettant en avant les points communs, ce qui pousse à étudier le roman du peintre autrement, par le prisme du modèle, parfois héros éponyme du récit. Cette lecture l’éclaire sous un nouvel angle et remet en question son statut, ce qu’il incarne, renvoie et suppose pour dégager ses significations. Alors la fiction du modèle se propose comme une lecture en négatif du roman du peintre.
Cette thèse s’intéresse au personnage du modèle dans la littérature française et anglophone du XIXe siècle, et plus particulièrement à son existence dans le genre de la fiction de l’artiste. Le modèle se présente comme un prolongement de l’inspiration et s’inscrit dans la ligne directe de la Muse, ce qui assoit de fait le lien fort qu’il partage avec la création et donc avec la peinture.
Ce personnage occupe le centre du roman aux côtés du peintre. À travers l’analyse du Chef-d’oeuvre inconnu d’Honoré de Balzac, de Manette Salomon de Jules et Edmond de Goncourt, de L’Œuvre d’Émile Zola, de The Tragic Muse d’Henry James, de Trilby de George du Maurier et des nouvelles d’Henry James, nous étudions la construction du personnage du modèle dans la littérature.
Ce travail prend appui sur des ouvrages qui s’intéressent aux conditions de vie des modèles de l’époque pour rendre plus visibles les réalités sociologiques de leur existence et pour dégager toute la structure de l’élaboration du personnage. Ce dernier entre dans ce siècle pourvu d’un imaginaire légendaire fort qui irrigue les textes tant dans la forme du récit que dans la structuration des personnages.
Au fil des œuvres et des courants, il se décline diversement, reflétant directement la sensibilité artistique non seulement de l’auteur qui le crée que du peintre qu’il côtoie. Modèle occasionnel, professionnel, maîtresse, épouse, ami.e…. Une véritable typologie du modèle se déploie, tirant les liens entre les textes, attestant d’une filiation vivace. Les schémas se répètent, mettant en avant les points communs, ce qui pousse à étudier le roman du peintre autrement, par le prisme du modèle, parfois héros éponyme du récit. Cette lecture l’éclaire sous un nouvel angle et remet en question son statut, ce qu’il incarne, renvoie et suppose pour dégager ses significations. Alors la fiction du modèle se propose comme une lecture en négatif du roman du peintre.