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Soutenance de thèse de Sébastien Cassin
Publié le 12 décembre 2024 – Mis à jour le 13 décembre 2024
le 18 décembre 2024
Salle D29 - Maison de la Recherche
à 14h00
Université Toulouse Jean JaurèsSalle D29 - Maison de la Recherche
Design d'environnement · De la poétique de l'habiter à une écopoétique de l'architecture
Membres du Jury :
Résumé :
La thèse propose de considérer l’habiter comme le système de relations qu’entretiennent les individus avec leurs environnements. Notre habitat constitue une matérialisation de ce système, tandis que les pratiques habitantes participent de l’évolution des relations qui le modèlent. Cette conception de l’habiter nous invite alors à considérer une entité territoriale synthétique et mouvante : l’écoumène (tel que l'a théorisé Augustin Berque).
Dans le monde occidental actuel, les pratiques habitantes rencontrent des difficultés d'ordre politique, technique, esthétique, social et écologique. En envisageant ces problématiques comme les manifestations d’une atteinte à la cohésion de l’écoumène, nous considérons la crise de l’habiter qui frappe les sociétés européennes comme un phénomène indivis.
Pour contrevenir à la crise de l’habiter, nous cherchons à développer un écosystème de pratiques créatives et réflexives en conception architecturale, afin d'agir en sympoïèse avec le territoire habité, pour renforcer la structure de l’écoumène. Pour ce faire, la thèse engage une démarche de recherche – création qui vise à investir le territoire habité, suivant une conduite créatrice exploratoire et aventureuse, à la croisée de la théorie et de la pratique. Et ce de façon à élaborer une posture de designer d’environnements, parente du design d'espace, et complémentaire aux métiers d'architecture.
La thèse explore les champs théoriques de la philosophie, de l’esthétique, des théories de l’art et de l’architecture, en cherchant notamment à situer la démarche par rapport aux notions de milieu, d’environnement et de paysage. Le versant pratique, en tirant parti des études paysagères (landscape studies) et des études narratives (narrative studies), fait de la thèse une recherche située, croisant les expérimentations créatives en milieu montagnard et urbain. Enfin, en suivant l’incitation d'Hölderlin qui postule que « l’humain habite poétiquement le monde », la thèse s’intéresse à la matérialisation d’un ensemble de pratiques poétiques dans le champ de la création d’espace. Poétiser devient alors une procédure de vivre-ensemble, dans une dynamique écopoétique.
- Patrick BARRES, professeur, Université Toulouse Jean Jaurès (Directeur de thèse)
- Sophie LECOLE SOLNYCHKINE, professeure, Université Toulouse Jean Jaurès (codirection de thèse)
- Céline FLECHEUX, professeure, Université Paris 8 Vincennes Saint- Denis
- David BIHANIC, maître de conférences, Université ParisI 1 Panthéon Sorbonne
- Marc PERELMAN, professeur émérite, Université Paris Nanterre
Résumé :
La thèse propose de considérer l’habiter comme le système de relations qu’entretiennent les individus avec leurs environnements. Notre habitat constitue une matérialisation de ce système, tandis que les pratiques habitantes participent de l’évolution des relations qui le modèlent. Cette conception de l’habiter nous invite alors à considérer une entité territoriale synthétique et mouvante : l’écoumène (tel que l'a théorisé Augustin Berque).
Dans le monde occidental actuel, les pratiques habitantes rencontrent des difficultés d'ordre politique, technique, esthétique, social et écologique. En envisageant ces problématiques comme les manifestations d’une atteinte à la cohésion de l’écoumène, nous considérons la crise de l’habiter qui frappe les sociétés européennes comme un phénomène indivis.
Pour contrevenir à la crise de l’habiter, nous cherchons à développer un écosystème de pratiques créatives et réflexives en conception architecturale, afin d'agir en sympoïèse avec le territoire habité, pour renforcer la structure de l’écoumène. Pour ce faire, la thèse engage une démarche de recherche – création qui vise à investir le territoire habité, suivant une conduite créatrice exploratoire et aventureuse, à la croisée de la théorie et de la pratique. Et ce de façon à élaborer une posture de designer d’environnements, parente du design d'espace, et complémentaire aux métiers d'architecture.
La thèse explore les champs théoriques de la philosophie, de l’esthétique, des théories de l’art et de l’architecture, en cherchant notamment à situer la démarche par rapport aux notions de milieu, d’environnement et de paysage. Le versant pratique, en tirant parti des études paysagères (landscape studies) et des études narratives (narrative studies), fait de la thèse une recherche située, croisant les expérimentations créatives en milieu montagnard et urbain. Enfin, en suivant l’incitation d'Hölderlin qui postule que « l’humain habite poétiquement le monde », la thèse s’intéresse à la matérialisation d’un ensemble de pratiques poétiques dans le champ de la création d’espace. Poétiser devient alors une procédure de vivre-ensemble, dans une dynamique écopoétique.